COMMENT AIDER VOTRE ENFANT A TRAVAILLER

Votre enfant est peu motivé par le travail, démotivé par l’école et ce qu’il y apprend. Voici quelques pistes pour le motiver et peut être lui redonner goût au travail.

Attention, votre rôle de parent se limite à « amorcer » cette envie ! La volonté de travailler viendra uniquement de lui.

 

   Parlez son langage, de ses centres d’intérêts.S’il s’intéresse aux jeux-vidéos, il faut lui demander des choses précises sur ses jeux favoris, et voir où sa logique ou son raisonnement peuvent être sollicités. Ensuite il faut lui souligner que ce qu’il apprend dans telle ou telle matière peut lui servir à être plus malin et développer ses capacités. De préférence, parlez lui d’objectifs proches et concrets.

Evitez les « travaille tes maths pour que tu aies un bon métier plus tard, etc… », qui sont… à milles années lumières de ses préoccupations actuelles.

S’il a tendance à s’opposer à tout ce que vous dites, soit, servez-vous en. En cas de blocage complet du dialogue, vous pourrez lui dire que vous doutez qu’il puisse arriver à travailler tout seul et de façon autonome pendant une semaine, car vous êtes sûr qu’il n’est pas encore assez mûr pour cela. Il s’opposera très certainement à vous, et voudra vous prouver le contraire. Le but est que votre enfant devienne autonome, pas de lui faire « plaisir » en le laissant faire n’importe quoi dans le domaine scolaire.

 

   Mettez les choses au clair dans son esprit.Votre principale inquiétude est qu’il n’y arrive pas dans la vie et qu’il échoue dans ses études. Dites le lui. Et précisez que c’est un comportement normal quand on est parent (que fera votre enfant une fois père ou mère?) Ensuite demandez lui si il préfère que l’on le « pousse » un peu de temps en temps parce qu’il ne se sent pas encore assez mûr, ou que l’on lui fasse confiance pendant deux semaines et qu’il nous montrera ce dont il est capable seul. Cette méthode a le mérite de l’obliger à choisir: soit il accepte que vous le poussiez un peu de temps en temps quand c’est nécessaire, soit il affirme être autonome et vous le prouver. Dans les 2 cas, il ne pourra plus vous reprocher votre attitude puisque ce sera lui qui l’aura choisie. Et s’il s’avère qu’il n’est pas autonome pendant les deux semaines car il n’a pas progressé, alors votre intervention sera justifiée et il le sait, car il aura pris cette résolution tout seul.

Il sait pertinemment qu’il faut qu’il travaille pour réussir. Et, lui laisser le choix dans sa manière d’opérer pour travailler lui enlève une bonne part de dégoût pour l’effort. Vous pouvez lui suggérer que s’il trouve une méthode de travail efficace qui lui est propre, il gagnera du temps pour faire d’autres activités et du même coup sera plus performant à l’école et dans ses études. Il aura alors moins de retard et de travail à faire pour rattraper ce qu’il ne fait pas maintenant. Faites-lui imaginer le plaisir d’avoir une méthode de travail qui lui permette d’économiser du temps et des efforts pour faire ce qu’il désire. Les gens fonctionnent au plaisir ne l’oubliez pas. Et il faut que dans son esprit, aucune autre manière d’agir ne soit plus intéressante que de trouver une méthode efficace, maintenant.

 

    Encouragez tout progrès, surtout dans sa méthode de raisonnement. Si une de ses copies de math n’est pas terrible, demandez-lui comment il a raisonné. Si la méthode est bonne et qu’il y a eu juste des erreurs « d’inattentions » comme on dit, félicitez le pour sa manière de raisonner qui est très bonne. Ensuite dites-lui que son prof ne peut pas savoir si il a bien raisonné, et qu’il ne note que le résultat final. Demandez-lui s’il sait comment faire pour que ces fautes d’inattentions ne se reproduisent plus. S’il trouve tout seul, demandez lui comment il fera la prochaine fois pour ne plus se faire avoir. S’il ne sait pas, demandez-lui de vous appeler pour un peu d’aide s’il ne trouve pas en y réfléchissant. Toute faute de sa part doit paraître facile à corriger par ses démarches, son analyse, sa réflexion. Et félicitez-le pour ses efforts de perfectionnement.

 

   « Étiquetez » votre enfant quand vous le pouvez.Cela signifie que pour tout raisonnement qui est bien fait, toute initiative de sa part, tout travail autonome, dites-lui de façon concrète qu’il est intelligent, malin, autonome et qu’il fait et fera parti des « grands » de ce monde car il réussira tout ce qu’il entreprendra (y compris dans ses centres d’intérêt les plus forts, ou sa popularité). Il faut que ce soit un trait de personnalité que vous décriviez chez lui, et que de préférence ces récompenses verbales soit les plus officielles possible, qu’il y ait du monde autour (C’est encore mieux si c’est écrit). La conséquence de ce comportement est que votre enfant s’attribuera complètement ces efforts, comme s’il s’agissait d’un trait de sa personnalité. Il se dira que tout son travail vient de sa volonté de réussir, de sa nature même. Aussi, évitez de récompenser systématiquement des bonnes notes par exemple avec des cadeaux conséquents et matériels (argent de poche etc.), vous lui donneriez une raison de travailler extérieure à sa personnalité. Il ne le ferait plus pour lui, il le ferait pour les cadeaux.

Pour l’enfant, s’apercevoir que l’on remarque ses réalisations demeure sa plus grande récompense, beaucoup plus que de recevoir des cadeaux ou de l’argent. Des remarques positives, des félicitations, des remerciements, des expressions de joie, des gestes d’affections, toutes ces manifestations viendront nourrir sa confiance en lui et l’inciteront à progresser et à prendre de nouveaux risques.

 

 

Motiver un enfant à travailler n’est pas une chose facile, loin de là. Il faut être ouvert, curieux et avoir la volonté de faire des efforts. Un peu ce que vous voulez enseigner à votre enfant n’est-ce-pas?

Avec ces qualités, des résultats concrets peuvent apparaître en peu de temps, pour votre bonheur personnel, et de ceux qui auront appris à grandir auprès de vous.

 

Et si cela vous semble difficile à mettre seul en pratique, Faites-vous accompagner.

Pour en savoir plus, n’hésitez pas, à prendre contact : www.activalue.net

Le coaching n’est pas une thérapie…

C‘est vous qui décidez du chemin, de ce qui est juste et bon pour vous.

 

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